Penser à ses envies
Ces envies là étaient fortes, originales, vraies. Elles sont très révélatrices d’une personnalité. Vous aviez peut-être à quatre ans, vous vouliez être boulanger ou construire des maisons.
- Avez-vous réalisé vos rêves de petit garçon, vos rêves de petite fille ?
La vie est tellement pleine de surprise. Il est encore temps de changer d’avis grâce à ses rencontres, ses opportunités. Plus tard, on rêve de grand amour, d’un métier épanouissant, d’une vie à la campagne ou dans le quartier culturel d’une grande ville.
On aimerait faire ci, ou ça. Avec le temps qui passe, on a l’impression que les possibilités s’amenuisent. Et l’on a pas tort. A 40 ans, il est trop tard pour se reconvertir dans le football professionnel et y espérer une belle carrière.
Mais ce n’est pas parce que certaines options deviennent impossibles qu’il ne faut plus du tout se poser la question de ce qu’on a envie de faire, là, maintenant.
Cette interrogation s’avère même indispensable. Les réponses que l’on trouve amènent parfois à vouloir remettre son mode de vie en cause. Si l’on décide d’y répondre favorablement !
Les contraintes peuvent être évidemment très fortes. Mais, il n’est jamais trop tard pour changer sa vie. On n’aura pas souvent à aller jusque là. Il faut juste dégager un peu de temps.
- Quels étaient vos rêves d’enfant ?
- Lesquels avez-vous réalisés ?
Il n’y a pas de raison de baisser les bras, comme on le fait trop souvent. L’avenir est toujours devant soi, les contraintes sont faites pour être dépassées.
Pourtant, les orientations scolaires, qu’on a parfois plus subies que choisies, les rencontres de la vie, les opportunités alléchantes, vous ont peut-être éloigné de vos objectifs.
Il n’est pas trop tard pour vous souvenir ce dont vous avez vraiment envie. Ces retraités qui reprennent leurs études, qui voyagent enfin, qui se lancent dans la peinture, dans l’écriture, dans la musique ou la politique.
Il n’est pas forcément besoin d’attendre aussi longtemps. Ces salariés qui vont peut être vouloir prendre une année sabbatique pour faire le tour du monde en famille.
Ceux qui le font pour écrire un livre, retaper une maison, s’engager dans une association. Ceux qui ont envie de changer de voie, qui abandonnent tout pour retrouver l’essentiel.
Souvent, on pourrait les imiter. C’est juste une question de courage et de volonté. Il est important de penser à ses priorités, de planifier ses projets. On peut le faire raisonnablement.
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