Mener à bien son projet

Persévérer

Mener à bien son projet de reconversion professionnelle est un travail de longue haleine qui exige un fort investissement personnel. Inscrivez-le dans le temps et soutenez votre effort.

La ténacité se nourrit de volonté et d’énergie. Attention, la frontière est étroite entre la persévérance et l’obstination. La première est une qualité qui permet d’avancer malgré les difficultés, de trouver l’énergie pour rebondir et de tirer les leçons des erreurs passées.

La seconde est un défaut qui peut résulter d’un manque de lucidité et peut conduire à une catastrophe.

  • Persévérance ou obstination ?

Se poser la question est en soi utile car cela démontre un ancrage dans la réalité et facilite la recherche éventuelle de solutions alternatives.

Pour ne pas céder à la facilité ni au découragement. Il est indispensable de garder à l’esprit les enjeux et la finalité de votre projet de reconversion professionnelle.

En revanche, vérifiez que sur ces enjeux ne vienne pas se greffer une trop forte dimension émotionnelle et affective pouvant faire basculer votre projet dans l’irrationnel et vous entraîner vers une forme d’entêtement.

Prenez le temps d’établir un diagnostic sur le degré d’avancement de votre projet de reconversion professionnelle. Cherchez à savoir ce qui vous manque et comment vous pouvez vous le procurer.

Relativisez le temps qu’il vous prend et soyez patient avec vous-même. Ce qui est important, c’est d’avancer, et d’avancer toujours. Si vous butez sur une étape, c’est peut-être que vous avez encore besoin de temps. Quand le découragement pointe :

  • Quelles sont vos recettes pour vous ressourcer et regagner de l’énergie ?

Faire une grande promenade, regarder un bon film, vous coucher tôt, etc.

Oser lâcher prise

Lâcher prise ne signifie aucunement renoncer à ses buts. Le lâcher-prise permet d’agir de façon différente ou différée. Penser de façon obsessive à un problème peut se révéler complétement inefficace.

Au contraire, s’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger des solutions nouvelles et surtout de laisser encore plus de place à l’originalité et à la créativité.

Lâcher prise est un acte de confiance. Cela nécessite l’acceptation de ses limites, la capacité de faire avec ce qui est dans le présent, ainsi que la reconnaissance des différences entre les personnes.

Refuser ce qui n’est pas conforme nous conduit à nous focaliser sur ce qui aurait pu être ou ce qui devrait être et à oublier ce qui est, ici et maintenant.

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