Définir la peur
Elle est un agent stressant qui provoque des réactions physiologiques, organiques.
Elle entraîne, entre autres, des tensions musculaires importantes.
La peur est un processus irrationnel, inconscient, une réaction automatique et répétée à une situation.
Elle part souvent d’un événement fondateur que nous avons oublié, que nous croyons avoir dépassé (on dit qu’on a tourné la page), mais il y a, au fond de votre peur, un problème que nous n’avons pas réglé.
Cependant, la peur n’est pas négative : elle peut en effet nous sauver de situations dangereuses.
C’est parce que nous avons peur d’un accident que nous empruntons les passages pour piétons …
La peur peut même devenir un moteur pour agir si elle ne dépasse un certain seuil et qu’elle ne vous fait pas perdre tous vos moyens.
On peut apprendre à apprivoiser ses peurs, ses appréhensions, qui provient d’un manque d’assurance et non d’un danger réel.
Si nous ne sommes pas amoindri par la peur, nous savons identifier le danger et y faire face.
Tout se complique quand vos peurs prennent le contrôle de votre vie !
Un travail sur la gestion de vos peurs peut vous permettre de développer vos capacités d’adaptation face à certaines situations en vous aidant à les vivre mieux et à adapter les comportements appropriés.
Mettre de l’ordre dans vos peurs
Chaque fois que nous faisons face à un changement, même voulu, nous sommes confrontés à la peur.
Sachez d’abord les reconnaître !
- Avez-vous des peurs ? Et quelles sont-elles ?
Faire un peu d’ordre dans cette multitude de peurs que vous avez reconnue
- Peurs extérieures à vous :
Reprendre des études, changer de métier, téléphoner, parler en public, perdre son travail, partir à la retraite, tomber malade …
- Peurs qui vous touchent plus personnellement :
Être exclu(e), échouer, réussir, être trahi(e), être jalousé(e), être désavoué(e) par ses proches …
- Peurs qui vous touchent profondément (estime de soi, confiance, image de soi) :
Non plus seulement l’échec ou la maladie, mais vos propres capacités à les affronter.
Comme le souligne Susan Jeffers, à la source de toutes ces peurs se trouve en général la crainte de ne pas arriver à faire face.
<< En refusant de prendre des risques, nous nous créons un monde bien plus inquiétant qu’en nous exposant à des risques qui nous permettent, au bout du compte, de mieux vivre. >>
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