Avoir une année à soi
Dans la majeure partie des cas, les personnes qui décident de prendre une année pour faire le tour du monde, de l’humanitaire ou réaliser d’autres projets, sont jeunesse.
La jeunesse, avec son zeste de folie et de révolte, elle est encore peu soucieuse de gagner sa vie. Certains jugent donc ce type d’expérience comme bien de leur âge.
Il faudrait voir, dans ce genre de décision, un comportement d’enfant, voir d’adolescent insouciant et prêt à prendre des risques pour réaliser ses rêves !
Ce comportement s’opposerait à celui d’un adulte qui, lui, a fait son choix et n’a pas besoin de ce genre d’expériences pour trouver son équilibre.
Il est certain que certaines personnes, entre vingt et trente ans, sans attachent fortes et disposant déjà de quelques revenus, sont particulièrement concernées.
Elles sont plus libres, disposent d’un peu de moyens, et ont encore peu d’habitudes et d’exigences de confort. C’est donc l’âge où il faut découvrir !
Par ailleurs, cette transition avant l’âge adulte s’exprimait il n’y a pas si longtemps par le service militaire obligatoire et que les jeunes hommes quittaient leur foyer familial.
Cette expérience était une véritable ouverture sur le monde pour le plus grand nombre. Cependant, si la période qui suit qui suit les études, est une année propice au voyage.
Celle-ci est pourtant réalisable à chaque moment de la vie. Ce qui guide le choix, ce n’est pas l’âge, c’est la force de réaliser son propre rêve.
Sans doute que les jeunes partent pour découvrir le monde, pour apprendre autre chose, et que des personnes plus âgées voient aussi dans ces expériences, un autre remède !
L’attitude des adultes, est de finir de courir après ses rêves quand on était petit. Par rapport à cette décision de partir, il faut donc sortir du schéma que c’est une idée d’enfant.
Il est important de constater qu’il n’y a pas d’âge pour ce choix. Si la décision de prendre du temps pour soi, d’accepter une vie de bohème, de choisir l’inconnu.
Tout cela se combine bien avec l’insouciance d’un jeune adulte, elle est accessible à tous. Même, à ceux qui, plus âgés, plus responsables, souhaitent rompre avec le quotidien.
Il est important de considérer le besoin d’aventure comme un effet de génération. Enfin de compte, chacun et chacune aspire à vivre autre chose dans son existence.
Tout le monde porte en soi une envie qui ne s’est jamais exprimée. Il ne s’agit pas de réaliser un caprice, un achat pulsion comme nous le faisons fréquemment.
Il s’agit de se dire qu’on pourrait essayer de vivre une autre vie, différente, où nous exprimerions mieux la vocation que nous recherchons.
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