Exercer son courage

Le courage

Hors circonstances exceptionnelles, affirmer son courage revient à quitter sa zone de confort :

Vous prenez conscience d’un risque et vous décidez d’y faire face, en dépassant vos propres réticences. Il peut s’agir de défendre une conviction non conforme à l’opinion générale ou d’assumer une décision difficile.

Cette notion de courage relève moins d’une vertu morale que d’une capacité à affronter la réalité telle qu’elle est. Cette capacité requiert en général un haut niveau d’énergie.

Vos points << courage >>

Sur une échelle de 1 à 10, évaluez le nombre de points << courage >> que vous demandent ces différentes actions :

  • Se présenter en 2 minutes lors d’un tour de table.
  • Prendre la parole devant un large auditoire.
  • Exprimer une émotion ou quelque chose pour désamorcer une tension.
  • Reprendre une activité sportive régulière.
  • Aborder 10 personnes que l’on connaît peu ou dans un cocktail ou une soirée.
  • Exprimer une opinion ou une manière de faire allant à l’encontre du courant principal.
  • Dire les choses qui fâchent.
  • Traiter le problème sur le fond et pas uniquement en surface.
  • Reconnaître ses erreurs.

Vous pouvez considérer que lorsque vous réalisez ces différentes actions, vous recueillez le nombre de points << courage >> équivalents.

Entraînez-vous à obtenir 10 points << courage >> la semaine prochaine. Puis 20 points << courage >> suivant. Afin d’exercer votre courage, il est essentiel de prendre conscience de ce que vous avez déjà réalisé dans le passé.

Pour ce faire, il faut identifier les circonstances dans lesquelles vous êtes sorti(e) de votre zone de confort, en particulier au cours des douze derniers mois.

En vous replaçant dans ces circonstances, vous parviendrez à repérer les leviers qui ont permis de passer à l’action, de manière lucide et déterminée.

Ce qui demande du courage aux uns n’en demande pas forcément aux autres.  Prémunissez-vous de tout jugement de valeur de votre part et de celles des autres.

On a tendance à juger le courage à l’aune de son propre référentiel et de ses appréhensions. Il est alors fréquent de sous-estimer l’effort réalisé par l’autre pour quitter sa zone de confort.

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